L’ancien secrétaire général de l’Elysée et ancien ministre de l’Intérieur a notamment dénoncé la transmission aux juges par la présidence de la République d’archives de l’ancien président.
"Nous savons qu’il y a au sein de l’Etat, une utilisation de l’Etat, une structure, une organisation qui est faite à coups de violations de secrets de l’instruction et de l’enquête et à coups d’instrumentalisation de la justice pour dénigrer Nicolas Sarkozy, pour le détruire, et avec lui ses principaux collaborateurs", a-t-il dit lors de l’émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-Le Monde-I>,Télé.
La transmission des archives, "c’est complètement irrégulier", a-t-il ajouté. "Je dis qu’il y a manipulation."
La présidence de la République a répondu que "dans le cadre de l’instruction suivie par le juge Tournaire et sur la demande expresse de ce dernier, elle lui a communiqué les seuls éléments d’information requis qui se trouvaient disponibles dans les services de l’Elysée".
"La présidence de la République a ainsi agi dans le strict respect de la loi et des réquisitions de l’autorité judiciaire", poursuit le communiqué.
Sorti de garde à vue mercredi, Claude Guéant doit être convoqué ultérieurement par les juges, avait-on appris mercredi de source proche de l’enquête. Mais "il ne fait l’objet à cette heure d’aucune poursuite et il n’y a absolument pas d’éléments qui justifieraient une quelconque mise en cause", avait expliqué son avocat.