La nouvelle particule "compatible" avec les caractéristiques du boson de Higgs, chaînon manquant dans la théorie des particules élémentaires, est considérée par les physiciens comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière, la particule qui donne leur masse à toutes les autres dans notre univers selon la théorie dite du "Modèle standard".
La découverte du boson de Higgs constituera à coup sûr l’une des plus grandes réussites et fiertés de l’université marocaine, indique vendredi un communiqué de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, estimant que "cette réussite n’aurait par été possible sans l’appui permanent du ministère de l’Enseignement supérieur, de l’Académie Hassan II, du Centre national de la recherche scientifique et technique ainsi que des universités membres du pô le de compétences RUPHE".
Les experts marocains prennent part depuis 1996 à cette expérience à travers le pô le de compétences Réseau universitaire de physique des hautes énergies.
Le ministère de l’Enseignement supérieur dispose depuis 1996 d’un accord-cadre de coopération avec le CERN. En 2010 l’Académie Hassan II des sciences et techniques a donné une nouvelle dynamique à ce cadre de coopération par la mise en place de deux conventions de coopération et d’échange, qui mettent l’accent, d’une part sur la formation scientifique et technique des jeunes chercheurs marocains et sur l’échange des compétences, d’expertise et de conseil d’autre part.
La contribution marocaine est "très active et bien visible" au sein de cette collaboration de plus de 2500 physiciens, selon la même source, ajoutant qu’elle a été marquée par la construction, entre 1996 et 2003, au Maroc d’un élément du détecteur Atlas.