Bataille de siège : La France déterminée à défendre le statut de capitale européenne de Strasbourg (Cazeneuve)

Le Premier ministre français Bernard Cazeneuve a réitéré, jeudi, la détermination de la France "à défendre le statut de capitale européenne de Strasbourg et ne laissera passer aucune attaque".

"Nous ne laisserons rien passer qui soit contraire au Traité dès lors qu’il s’agit de la reconnaissance de la place de Strasbourg comme capitale européenne", a averti Bernard Cazeneuve, en déplacement à Strasbourg, lors d’une rencontre avec la "task force", une plateforme d’élus français qui défend le statut européen de la capitale alsacienne.

Les déclarations du responsable français interviennent après l’adoption, par le parlement européen, d’une résolution relative à la gouvernance de l’UE, rédigée par l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, affirmant notamment que le Parlement européen devrait avoir un siège unique.

Vendredi dernier, le Secrétaire d’État français chargé des Affaires européennes Harlem Désir avait annoncé que la France avait décidé d’introduire un recours devant la Cour européenne contestant l’adoption par le Parlement européen à Bruxelles et non à Strasbourg, du budget 2017 de l’UE.

Le gouvernement français conteste que le budget de l’Union ait été adopté lors d’une "mini-session" à Bruxelles, en décembre dernier, et non lors d’une session plénière à Strasbourg, comme prévu par les traités, a-t-il indiqué, affirmant que ce recours devant la cour européenne est "exclusivement motivé par la volonté de faire respecter les dispositions du traité relatives au siège de Strasbourg".

Il a rappelé à cet effet que les traités relatifs à la fixation des sièges des institutions de l’UE stipulent en effet explicitement le fait que "le Parlement européen a son siège à Strasbourg, où se tiennent les douze périodes de sessions plénières mensuelles, y compris la session budgétaire".

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