"Je n’irai pas manifester car je considère que le débat doit avoir lieu à l’Assemblée nationale", a indiqué M. Bardella sur France Inter en précisant qu’il "ne voterai(t) pas pour la PMA" s’il était député.
S’exprimerait-il donc contre, ou s’abstiendrait-il ? "Nous allons probablement amender le texte et proposer un certain nombre d’amendements", a-t-il répondu, estimant qu’"on ne peut pas voter ce texte pour la PMA".
Mardi sur BFMTV il s’était dit "opposé" au projet de loi, tout en précisant à propos de la manifestation contre la PMA du 6 octobre: "on laisse la liberté à ceux qui souhaitent s’y rendre de s’y rendre". Si le désir d’enfants de couples homosexuels "peut s’entendre et être parfaitement légitime", "la loi n’est pas un outil qui permet de combler les désirs illimités des uns et des autres", a-t-il justifié mardi.
Marion Maréchal, qui avait manifesté contre le mariage pour tous en 2013, compte, elle, manifester contre la PMA, a-t-elle dit au Figaro, même si elle n’est "pas très optimiste sur le résultat". La nièce de Marine Le Pen critique "cette injonction stupide à +être moderne+, qui évite à celui qui s’en prévaut de réfléchir", le fait que le désir d’enfants de couples homosexuels "excuse toutes les pratiques et doit être satisfait à tout prix", et des associations LGBT qui "militent d’ores et déjà pour (le) pendant (de la PMA): la légalisation des mères porteuses pour les couples d’hommes".
Pour Jordan Bardella, le rappel la veille par la ministre de la Justice Nicole Belloubet de "l’interdit absolu" de la GPA en France est "un mensonge". Interrogé pour savoir s’il fallait revenir sur le mariage pour tous, il a dit ne pas le penser "à titre personnel". "Nous verrons en 2022", a-t-il ajouté, tout en notant qu’"une majorité de Français d’après les études d’opinion considèrent que le mariage pour tous est désormais un acquis".