"Le Secrétaire général espère que le Conseil de sécurité surmontera ses divergences et trouvera ensemble une façon de répondre à la situation (en Syrie)", a indiqué son porte-parole, Martin Nesirky, lors d’un point de presse au siège de l’ONU.
"La violence en Syrie est inacceptable et ne doit pas continuer comme ça", a-t-il dit, en reprenant les propos du Secrétaire général au lendemain d’un double véto chinois et russe à une résolution européenne visant à imposer des sanctions à la Syrie.
Ban, a poursuivi le porte-parole, estime que l’ONU et ses organes ont "une obligation morale pour éviter de nouvelles effusions de sang et d’aider le peuple syrien dans cette crise dangereuse".
La résolution présentée par quatre pays de l’Union européenne (UE) au Conseil de sécurité (France, Royaume-Uni, Allemagne et Portugal) visait à condamner la répression du régime syrien.
Lors du vote mardi sur ce projet de résolution, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Liban se sont abstenus, alors que les Etats-Unis, la Bosnie, la Colombie et le Gabon ont voté en faveur de la résolution, précise-t-on.