La présidence de la République déplore, dans un communiqué, la mort de l’homme politique et du militant des droits de l’Homme "qui constitue une perte pour toute la scène du militantisme en Tunisie", présentant ses condoléances à la famille, aux proches et aux camarades du disparu.
Elle met en garde contre les conséquences dangereuses "de la discorde que cherchent à semer certaines parties dans le but d’entraîner le peuple tunisien dans une spirale de violence", appelant à la "raison", à la "maîtrise de soi" et à la "pondération" dans l’analyse ce crime "lâche et odieux".
La présidence de la République invite les autorités publiques à "accorder l’importance requise à l’affaire" et à ouvrir immédiatement une enquête pour arrêter les auteurs du crime et les présenter devant la justice.
Chokri Belaid, 48 ans, a été assassiné mercredi matin devant son domicile. Selon son épouse, il a été touché par deux balles alors qu’il sortait de chez lui.