Algérie: le Parlement adopte un plan du gouvernement axé sur les réformes

Le Parlement algérien a adopté lundi un plan d’action du nouveau gouvernement, axé sur la poursuite des réformes politiques en Algérie et l’amélioration des conditions de vie de la population. L’assemblée populaire nationale (APN) a approuvé ce plan d’action par 221 voix contre 41 et 47 abstentions, au terme de quatre jours de débats.

Les élus du Front de Libération nationale (FLN, présidentiel), du Rassemblement national démocratique (RND) de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et les députés indépendants ont voté en faveur plan d’action présenté par le nouveau Premier ministre Abdelmalek Sellal.

Les islamistes de l’Alliance pour l’Algérie verte (AAV) ont voté contre tandis que les députés du Front des forces socialistes (FFS, opposition) et du parti des travailleurs (PT, gauche) se sont abstenus.

"Toutes les actions de l’Etat en matière d’investissements publics et de relance économique doivent impérativement intégrer la dimension de la création d’emplois", a dit le Premier ministre devant les députés.

Selon M. Sellal, le taux de chômage, qui était de de 30% en 1999, a été ramené 9,96 % en 2011. "Ce taux ne dépassera pas 9% en 2012 et en 2013", a-t-il promis.

D’après le Fonds monétaire international (FMI), le taux de chômage en Algérie est au dessus de 10% et dépasse 20% chez les jeunes.
Le plan d’action du gouvernement prévoit notamment l’achèvement de la construction de 2,5 millions de logements, prévus par le plan quinquennal 2010-2014 du président Bouteflika, et la création de trois millions d’emplois d’ici 2014.

Selon le Premier ministre, l’Algérie veut atteindre un taux de croissance à deux chiffres grâce à l’amélioration du climat des affaires dans le pays. Le budget 2013 prévoit une croissance supérieure à 5% contre 4,7% en 2012.

M. Sellal a précisé que l’Algérie disposait actuellement de 193,7 milliards (mds) de dollars de réserves en devises contre 186,32 mds fin juin. Il a également indiqué que les réformes politiques lancées par le chef de l’Etat en 2011, année des révoltes dans le monde arabe, se poursuivraient avec la révision de la Constitution.

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