"Est-ce qu’il suffit que le président Bouteflika participe au sommet Afrique-France pour que, d’un coup, tout s’éclaire dans la relation entre la France et l’Algérie ? Je crains de ne pas avoir exactement le même optimisme. Il faudra encore du temps. J’ai dû moi-même m’y résoudre", a-t-il encore ajouté. , a-t-il jugé, avant d’ajouter que "Les problèmes qui peuvent exister entre l’Algérie et la France, ce ne sont pas des problèmes qui existent entre deux présidents, ce n’est pas personnel, on s’entend très bien, on se connaît très bien".
"Il n’en reste pas moins qu’il y a une Histoire entre l’Algérie et la France, que l’Histoire est compliquée, qu’il y a beaucoup de souffrance, beaucoup d’incompréhension et qu’il serait tellement important que les historiens puissent faire leur travail librement", a ajouté M. Sarkozy.
"Pour moi, la guerre d’Algérie, c’est une Histoire avec un grand H, ce n’est pas une expérience puisque je n’avais pas l’âge. De mon point de vue, sûrement, je vois les choses de façon moins passionnée", a-t-il relevé.
Initialement programmée l’an dernier, une visite d’Etat en France de M. Bouteflika reste reportée sine die sur fond de divergences non soldées autour de la colonisation française.
Lors d’une visite en Algérie fin 2007, Nicolas Sarkozy avait fermement dénoncé le système colonial "injuste par nature" mais refusé toute idée de "repentance".