Agadir : Tombée de rideau sur la 10e édition du festival international « Issni N Ourgh » du film amazigh

Le rideau est tombé, samedi soir, sur la 10e édition du festival international « Issni N Ourgh » du film amazigh.

Intervenant lors de la cérémonie de clôture, le président du festival, Rachid Bouksim, s’est félicité de la dynamique créée par ce festival ayant pour objectif de mettre en exergue la production cinématographique amazighe tant marocaine qu’internationale et de hisser le film amazigh à un rang honorable dans les festivals et les manifestations cinématographies nationales et internationales.

Cette cérémonie de clôture a été marquée par la remise des prix aux films ayant remporté le prix réservé à la catégorie "fiction court et long métrage" et la catégorie "documentaire", de même que le prix le Prix national de la culture amazighe, catégorie film, décerné par l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM).

Ainsi, le long-métrage "Slimane" du réalisateur José Alayon a remporté le prix de la catégorie "fiction".

Le prix du meilleur scénario dans cette catégorie a été attribué au même film, le prix de la meilleure interprétation masculine est revenu, quant à lui, à Benaissa Mestiri, tandis que Laura Pendiomo et Louisa Nahar ont remporté ex-æquo le prix de la meilleure interprétation féminine pour leurs rôles dans "Mah" et "ça, c’est l’espoir".

Le prix du meilleur court métrage a été décerné ex-æquo à Amar Amarni pour "In Our Home" et à Mohamed Bouzaggou pour "2 faces, 1 vie".

Le prix du meilleur documentaire a été attribué à Ithri Irhoudane pour "Tisseuses de rêve" et le prix mention spéciale du jury a été décerné à la tunisienne Jihane Ayyari pour "Mon pays".

Le Prix national de la culture amazighe, catégorie film, décerné par l’IRCAM a été attribué ex-æquo à Aziz Oussaih pour son film "Assigul" et à Ahmed Baidou pour "La guitare libre".

Dans la catégorie des hommages, le prix "Ajmil" (reconnaissance) a été attribué cette année au chanteur kabyle Maatoub Lounes, assassiné en 1998, ainsi qu’à l’artiste plasticien Abdellah Aourik en guise de reconnaissance pour leurs contributions au rayonnement de la culture amazighe.

Un prix a été en outre décerné à l’acteur Ahmed Badouj, la star du premier film amazigh "Tamghart n wurgh" (femme en or) réalisé par Lhoussain Bouizgaren.

Placée sous le signe "Agadir, capitale de la culture amazighe", cette édition a accueilli les Iles Canaries en invité d’honneur avec à l’affiche huit films présentés tout au long du festival.

(Avec MAP)

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