A cette occasion, M. Timerman a fait part de la "surprise" et du "gêne" de son pays suite à la convocation mardi de l’ambassadeur argentin à Tel Aviv pour lui demander des explications sur l’accord signé entre le pays sud-américain et l’Iran au sujet de cette attaque, indique un communiqué du ministère.
Outre cela, le chef de la diplomatie argentine a fait part du "rejet" de son pays de fournir des explications sur l’accord souscrit dimanche à Addis Abeba par les ministres des affaires étrangères argentin et iranien, notant qu’il s’agit d’un "acte souverain de l’Argentine qui n’implique pas l’Etat d’Israël".
Buenos Aires et Téhéran ont signé dimanche un mémorandum d’entente en vertu duquel une Commission de la vérité, composée de 5 juristes internationaux, sera mise en place pour formuler des recommandations sur la manière de procéder dans le cadre des lois des deux pays.
Selon le texte, les suspects de l’attaque contre l’Amia, des anciens fonctionnaires de l’ambassade iranienne à Buenos Aires, dont l’actuel ministre de la défense Ahmad Vahidi, seront interrogés à Téhéran, contrairement aux revendications initiales du gouvernement argentin qui voulait le faire sur son sol ou dans un pays tiers.
La communauté israélite d’Argentine a fait part de son rejet de cet accord qu’elle a qualifié de "recul".