A Ryad, les dirigeants arabes s’engagent à promouvoir les investissements interarabes
Dans leur déclaration finale, les chefs d’Etat ont souligné avoir adopté la convention unifiée pour l’investissement des capitaux arabes dans les pays arabes.
Ils ont précisé que cette convention a été amendée pour se conformer à l’évolution de la situation sur les scènes arabe, régionale et internationale, réunir les conditions propices pour augmenter le volume des investissements interarabes et pour faire du monde arabe une zone attractive pour les investissements.
Les dirigeants arabes ont, dans ce sens, appelé le secteur privé arabe à tirer profit des avantages mis en place dans le cadre de cette convention en vue de contribuer au développement économique arabe global, soulignant leur engagement à créer un climat d’investissement propice et à élaborer des législations nationales qui contribueront à attirer davantage d’investissements et permettront une exploitation optimale des potentialités dont dispose la région.
Consciente de l’importance du développement de l’action arabe commune et l’amélioration des conditions de vie des citoyens, la Déclaration de Riyad a insisté sur la nécessité de renforcer la capacité des institutions de l’action arabe commune.
A cet égard, les chefs d’Etat ont accueilli favorablement l’initiative du Souverain saoudien Abdallah Ibn Abdelaziz pour augmenter le capital des institutions financières arabes de plus de 50 %, en vue de leur permettre de répondre aux besoins de développement de plus en plus croissants et de contribuer efficacement au développement économique et social dans les pays arabes.
Ils ont de même insisté sur l’impératif d’augmenter de plus de 50 % le capital des compagnies arabes conjointes dans l’objectif de les aider à monter de nouveaux projets productifs en partenariat avec le secteur privé et créer davantage de postes d’emploi.
La Déclaration de Ryad a également appelé à Âœuvrer pour renforcer la complémentarité arabe sur le plan économique et à créer de nouveaux postes d’emploi en vue de réduire le taux de puvreté dans la région.
Les chefs d’Etat ont également réitéré l’engagement à mettre en oeuvre les décisions prises lors des sommets de Koweït en 2009 et de Charm El Cheikh (Egypte) en 2011, tout en exprimant leur satisfaction quant au progrès accompli dans la réalisation des projets de développement adoptés.