A l’aéroport de Bruxelles « panique générale, beaucoup ont perdu des jambes »

Les deux explosions survenues mardi matin dans le hall des départs de l’aéroport international de Bruxelles ont déclenché "une panique générale à tous les niveaux", "beaucoup de personnes ont perdu des jambes", selon un témoin qui a confirmé à l’AFP qu’un homme avait crié en arabe avant la première explosion

"Un monsieur a crié en arabe. Il a crié quelques mots et j’ai entendu une grosse déflagration", a témoigné auprès de l’AFP un employé de la sécurité des bagages de l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem, Alphonse Lyoura, qui était à cinq mètres de l’explosion.

"J’ai aidé au moins six-sept blessés. On a sorti cinq corps qui ne bougeaient plus", a-t-il précisé.

"C’était la panique générale. Je me suis caché j’ai attendu cinq, six minutes, des personnes sont venues vers moi pour que j’aille les sauver", a ajouté M. Lyoura, qui avait encore du sang sur les mains.

Selon lui, il n’y a eu "même pas deux minutes entre les deux" déflagrations. Ce fut la "panique générale à tous les niveaux", a-t-il poursuivi, évoquant de nombreuses personnes blessées au niveau des jambes et des pieds.

"Beaucoup ont perdu des jambes… Vraiment c’est l’horreur, la Belgique ne mérite pas ça", a témoigné cet employé de l’aéroport, travaillant à la sécurité des bagages pour les vols en partance pour l’Afrique, en éclatant en sanglots. "Ca me fait pitié, il y avait un monsieur qui avait perdu ses deux jambes, un policier qui avait la jambe totalement broyée", a-t-il assuré.

Bruxelles a été secouée mardi matin par plusieurs attentats terroristes, avec de violentes explosions à l’aéroport international et dans le métro qui ont fait au moins 21 morts et des dizaines de blessés, selon les pompiers, et paralysé la capitale belge.

Il y a "11 morts" à l’aéroport de Zaventem et également "une dizaine" à la station de Maalbeek dans le quartier européen "où il y a eu une très grosse explosion dans le métro", a dit à l’AFP un porte-parole des pompiers, ajoutant que "la situation est assez chaotique".

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