Cette déclaration, alors que Donald Trump a pu donner l’impression de soutenir Khalifa Haftar par le passé, fait suite à la visite jeudi à Washington d’une délégation du gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale (GNA).
"Les Etats-Unis appellent l’Armée nationale libyenne" du maréchal "à cesser son offensive sur Tripoli", selon un communiqué conjoint publié après la rencontre de cette délégation avec des responsables du département d’Etat américain.
"Cela facilitera une coopération accrue entre les Etats-Unis et la Libye pour empêcher des ingérences étrangères indues, renforcer l’autorité de l’Etat légitime et répondre aux problèmes à l’origine du conflit", ajoute ce texte.
Dès le 7 avril, quelques jours après le lancement de cette offensive, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait demandé son "arrêt immédiat". Mais par la suite, le président Trump s’était entretenu avec le maréchal Haftar pour évoquer leur "vision commune" pour la Libye, selon le compte-rendu de la Maison Blanche, qui avait été interprété comme une marque de soutien.
Par la suite, la diplomatie américaine avait appelé à un cessez-le-feu.
Dans le communiqué conjoint, Washington souligne aussi son "soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Libye face aux tentatives de la Russie d’exploiter le conflit malgré la volonté du peuple libyen".
La Russie a démenti récemment des informations sur l’arrivée de quelque 200 mercenaires russes ces derniers mois en Libye, où Moscou est soupçonnée de soutenir les forces antigouvernementales du maréchal Haftar.