Le Centre Georges Pompidou se mêle du conflit du Sahara, indignation du président de la FNMM
Le Centre Georges Pompidou, temple français de la culture, s’emmêle les pinceaux et s’est fait manipuler sur une sombre et pseudo exposition sur le Polisario.
L’auteur, qui se fait passer abusivement pour un artiste voué à la défense des causes humanitaires, reconnait sans vergogne qu’il s’agit de « photographies retrouvées dans les portefeuilles de soldats marocains morts pendant la guerre contre le Polisario, de leurs femmes, de leurs enfants, de leurs familles».
Cette exposition est en elle-même un acte de barbarie qui consiste à délester les morts de leurs biens et à en faire commerce souillant ainsi la mémoire des soldats ayant combattu pour l’intégrité territoriale du Royaume.
Dans les milieux artistiques et politiques, c’est la consternation sur « la motivation réelle » d’une telle institution culturelle « à participer à la propagande d’un mouvement séparatiste financé notoirement par l’Algérie », a déploré le président de la Fondation nationale des Musées, Mehdi Qotbi, dans une lettre de protestation adressée à Serge Lasvignes, président du Centre Pompidou.
« La position de la France sur ce sujet est gravée dans le marbre. Elle est la plus constante et la plus explicite sur les droits légitimes du Maroc sur ce territoire du royaume », a rappelé M. Qotbi, précisant que « Le bien-fondé même de cette initiative activiste et strictement politicienne nous échappe. On ne voit pas quel est le levier artistique qui pourrait, éventuellement, la justifier. Aucun ! »
« Je suis persuadé qu’il y a eu une manipulation sur l’intention réelle du porteur, apparent, de ce projet activiste et qu’une enquête de votre part démasquera la réalité de cette opération des services algériens », a jouté le président de la FNMM.
« La réputation internationale de votre Centre, son excellence artistique et sa rigueur académique -sans parler des liens réels d’amitié qui le lient à une multitude d’institutions mondiales- ne peuvent souffrir de ce genre d’initiative en rupture totale avec notre cause commune qui est l’Art », a noté M. Qotbi.