La France et la Grande-Bretagne, qui militent depuis des mois en faveur d’une aide militaire aux rebelles cherchant à renverser Bachar al Assad, se sont toutefois engagées à ne pas fournir d’armes aux insurgés "pour l’instant", peut-on lire dans une déclaration publiée à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Cet engagement expire le 1er août, ont précisé des responsables européens.
Paris et Londres sont donc parvenues à leur fin à l’issue de longues négociations à Bruxelles, mais aux dépens de l’unité européenne.
Plusieurs pays, au premier rang desquels l’Autriche et la Suède, jugent qu’un afflux d’armes en Syrie va aggraver les violences dans ce pays et contribuer davantage à la déstabilisation de la région.