"Ils sont tous sains et saufs", a déclaré Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence camerounaise, dans un communiqué, ajoutant que ces sept membres d’une même famille avaient été remis aux autorités camerounaises jeudi soir, soit deux mois jour pour jour après leur enlèvement.
A Paris, la présidence de la République dit s’efforcer de vérifier l’information.
Les sept Français, trois adultes et quatre enfants, avaient été enlevés lors d’une excursion dans le nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria où, selon les autorités camerounaises, ils avaient été rapidement transférés par leurs ravisseurs.
Tanguy Moulin-Fournier, le père, est un cadre de GDF Suez en poste au Cameroun depuis 2011.
Dans les jours qui avaient suivi l’enlèvement, Paris avait envoyé au Cameroun des soldats chargés de participer à l’enquête et aux recherches.
Le groupe islamiste nigérian Boko Haram avait revendiqué l’enlèvement le 25 février et il réclamait, en échange de leur libération, celle de femmes et d’enfants membres de l’organisation détenus dans les prisons nigérianes et camerounaises.
Une vidéo montrant les sept otages avait été diffusée fin février et mi-mars, dans un enregistrement sonore, un homme se présentant comme Tanguy Moulin-Fournier, avait demandé aux autorités françaises et au président camerounais, Paul Biya, de "tout mettre en oeuvre" pour qu’une solution soit trouvée.