"Le souvenir de son sacrifice dans l’un des combats les plus violents que nous ayons menés sur le territoire malien nous animera à jamais", écrit le ministre de la Défense. Selon l’état-major des armées, un parachutiste français de 26 ans a été tué et "au moins une quinzaine" de combattants islamistes "neutralisés" au cours de ces opérations visant à chasser les groupes islamistes armés, samedi dans le nord-est du Mali.
Un premier soldat français, un pilote d’hélicoptère, avait été tué dans la région de Sévaré (nord) dès les premières heures de l’intervention française contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali et préparaient une offensive en direction du sud.
Un légionnaire parachutiste a ensuite été tué le 19 février lors d’un accrochage dans le nord du pays.
Selon l’état-major, le parachutiste a été tué samedi lors d’une opération des forces françaises contre les "groupes terroristes" dans le massif des Ifoghas, une région montagneuse proche de la frontière algérienne où se sont retranchés les groupes jihadistes.
Tout au long de la journée "les parachutistes avaient engagé le combat à plusieurs reprises avec les éléments terroristes", a précisé à l’AFP le colonel Thierry Burkhard. Le soldat a été tué en fin d’après-midi "en montant à l’assaut d’une position ennemie avec sa section", à une cinquantaine de km au sud de Tessalit.