Jérôme Lavrilleux a évoqué des montages financiers de l’UMP afin de masquer une "dérive" des dépenses de campagne en 2012 et a assuré que le président sortant et Jean-François Copé n’étaient en rien mêlés à cette affaire.
"Il n’y a eu aucune malversation, il y a eu un engrenage irrésistible d’un train qui file à grande vitesse et les personnes qui auraient dû tirer le signal d’alarme ne l’ont pas fait", a dit sur BFM TV le bras droit du président de l’UMP, précisant qu’il n’était pas "seul dans le wagon".
Les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy ayant "explosé" dans une proportion "beaucoup plus importante que le volume autorisé", il a été procédé à "une ventilation des dépenses liées à la campagne sur d’autres opérations", a-t-il expliqué, reconnaissant de fausses facturations sans en prononcer le nom.
Jérôme Lavrilleux a déclaré n’avoir informé de cet état de fait ni Nicolas Sarkozy, ni Jean-François Copé, qui était alors secrétaire général de l’UMP. Il a également dédouané Pierre Lellouche, dont le nom est associé à une prestation fictive, et Bastien Millot, fondateur de Bygmalion, la société organisatrice de meetings.
"Jean-François Copé n’est en rien mêlé à cela", a-t-il encore dit.