"Par respect pour toutes les victimes et la justice, la policière municipale de Nice doit donner les noms précis de ceux qu’elle met en cause", a écrit Bruno Le Roux sur son compte Twitter.
"Moi, je suggère à la policière municipale(…) de donner les noms, c’est assez simple on est en état de droit il y a une justice qui fonctionne très bien dans ce pays, si tel était le cas, qu’elle donne les noms, comme ça on en saurait davantage…" a déclaré Benoît Hamon au micro de France Info.
L’ancien ministre de l’Education nationale s’est également demandé "dans quelle mesure est-elle (la policière municipale NDLR) totalement libre de ses déclarations?", estimant que "cette policière municipale a des préférences politiques".
Dans une interview au JDD en pleine polémique entre la municipalité LR de Nice, notamment Christian Estrosi (1er adjoint à la sécurité, président de la métropole), et le gouvernement sur le dispositif de sécurité au soir de l’attentat ayant fait 84 morts, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain de la ville de Nice, affirme avoir reçu des pressions du ministère pour modifier son rapport sur le dispositif policier le 14 juillet.
Une version contestée par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a décidé de porter plainte en diffamation contre la policière municipale et a dénoncé "une campagne de vilenies".
Les deux ténors socialistes ont également vivement critiqué l’ancien maire de Nice, Christian Estrosi, actuel adjoint à la sécurité de sa ville et actuel président de la région PACA.
Avec AFP