"Nous ne pouvons pas nous relâcher, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers", a déclaré le secrétaire général du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) lors d’un meeting à Alicante (est). Il a encouragé ses partisans à "accélérer le rythme".
Les législatives du 28 avril s’annoncent très serrées. Selon des sondages récents, les socialistes sont donnés favoris mais n’obtiendraient pas la majorité à eux seuls.
Pour pouvoir se maintenir au pouvoir, M. Sanchez, âgé de 47 ans, devra obtenir l’appui d’autres forces comme Podemos (gauche radicale). Cette dernière formation ne lui suffirait pas toutefois pour garantir une majorité parlementaire et il devra chercher des soutiens complémentaires pour la consolider.
Devant ses partisans, M. Sanchez a appelé à concentrer les voix sur le PSOE face aux partis de centre droit et d’extrême droite –Ciudadanos, Parti Populaire et Vox– qui pourraient de leur côté bâtir une majorité parlementaire.
"La seule façon d’éviter que ces trois droites ne s’additionnent (…) est l’option que représente ce parti", a-t-il déclaré.
"Pour ceux qui veulent vaincre le bloc du retour en arrière, la seule option politique c’est le Parti socialiste", a-t-il ajouté, rappelant ce qui s’est passé en Andalousie (sud) en guise d’avertissement.
Cette région, fief historique des socialistes qui l’ont gouvernée de manière quasi ininterrompue depuis près de quarante ans, est passée en décembre dernier aux mains d’une majorité parlementaire formée par le PP, Ciudadanos et Vox.