Dans le monde, des chiffres relatifs à l’année 20118 estiment à 18,1 millions le nombre de nouveaux cas de cancer et à 9,6 millions le nombre de décès, qu’un homme sur 8 et 1 femme sur 11 meurent de cette maladie et qu’un homme sur 5 et 1 femme sur 6 développeront un cancer au cours de leur vie.
Un traitement qui serait capable de bloquer le gène à l’origine de la croissance de plusieurs tumeurs vient d’être développer par des chercheurs espagnols, ce qi représente un nouvel espoir de réduire drastiquement la progression des cancers. Testé sur 22 volontaires, ce traitement révolutionnaire nommé « OMO-130 » serait capable de bloquer le gêne MYC, responsable en partie de la croissance de nombreux cancers, tels que les cancer du sein, de la prostate, du poumon ou des ovaires.
Les résultats ont été présentés à l’occasion du 34ème congrès annuel de l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (EORTC), du National Cancer Institute (NCI) et de l’American Association for Cancer Research (AACR), tenu récemment à Barcelone.
L’OMO-103, une mini-protéine qui peut pénétrer dans les cellules, a permis de mettre en sommeil le gène MYC. « Pendant de nombreuses années, on a pensé que cette protéine cancérigène n’était pas médicamentable. OMO-103 est le premier inhibiteur de MYC à terminer avec succès un essai clinique de phase I », a expliqué Laura Soucek, dont l’équipe a développé la principale composante du médicament, selon la revue spécialisée ScienceX.
Les résultats de la phase I, qui a débutée en 2021, sont positifs. Cette phase avait aussi pour objectif de déterminer la sécurité du traitement sur l’Homme, sa tolérance et son dosage. Contrairement à la chimiothérapie, un traitement lourd qui affecte considérablement la vie des patients, les effets secondaires (frissons, fièvre, nausées, réputions cutanées) sont faibles avec « OMO-103 ». Le médicament est aujourd’hui prêt à passer à un essai clinique de phase II.
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