Le choix du site a été motivé par le fait qu’il représente un lieu de mobilisation pour la biodiversité, puisqu’il s’agit d’une Zone Humide d’importance internationale, a précisé un communiqué de l’Association des enseignants des sciences de la Vie et de la Terre Maroc et l’annexe de l’Académie de la formation et de l’Éducation Casa-Settat.
Le but de cette Semaine étant l’intégration de la restauration et du développement de la biodiversité dans les plans et les projets au niveau des zones clés (bassins hydrauliques, versants, forêts…), de tous les acteurs et décideurs, ajoute la même source. Durant la Semaine seront organisés, à travers tout le territoire national, des tables rondes, expositions, projections vidéos, conférences régionales et locales, fête de la nature avec des activités de terrain, concours Vidéo Zoom sur la Biodiversité et questionnaire de découverte, entre autres activités, ajoute-t-on.
Cette semaine nationale de mobilisation représentera, grâce à son programme riche en activités de mobilisation, de débats et d’actions, la meilleure opportunité de placer la biodiversité au cœur des projets des territoires (PDR, PAC, PDPP) et des politiques de préservation de la ressource en eau (ABH), de promouvoir un développement socioéconomique durable et inclusif, de restaurer les écosystèmes naturels, d’adopter des solutions fondées sur la nature, de reconnaître et soutenir les zones protégées par la population grâce à leurs pratiques traditionnelles (APAC).
« La disparition brutale, difficilement explicable, des abeilles dans le plus ancien ruché au monde situé à Inzeki nous alerte, au niveau national », met en garde le communiqué, ajoutant que la COVID19 et la sixième extinction de masse des espèces vivantes, que l’on est en train de vivre, ont des conséquences pour l’ensemble des formes de vie et font craindre un désastre à la fois écologique, économique et patrimonial.
Ainsi, l’évolution régressive de la biodiversité va se poursuivre et risque de s’accélérer, à cause des pressions humaines toujours croissantes de la population, souligne le texte.
Enrayer le recul de la biodiversité et restaurer les écosystèmes dégradés passeront par un changement de politique, qui est d’autant plus important dans l’optique d’un développement durable du nouveau modèle, a-t-on relevé de même source.