Cette décision relègue Madrid dans la catégorie des émetteurs de qualité moyenne, en mesure de faire face à leurs obligations de manière adéquate. La perspective associée à la nouvelle note de l’Espagne est “négative”, ce qui signifie que l’agence envisage la possibilité d’un nouvel abaissement.
“Dans un environnement de contraction économique, et contrairement à nous prévisions précédentes, nous pensons que la trajectoire des finances publiques de l’Espagne va probablement se détériorer”, écrit l’agence dans un communiqué.
Le pays, quatrième économie de la zone euro, a renoué au premier trimestre avec la récession, deux ans à peine après en être sorti, avec un produit intérieur brut (PIB) qui aurait reculé de 0,4%, selon la Banque d’Espagne.
Cela complique le strict programme budgétaire auquel il s’est engagé, promettant de réduire le déficit public de 8,51% du PIB en 2011 à 5,3% en 2012 et 3% en 2013. S&P prévoit, elle, 6,2% en 2012 puis 4,8% en 2013.