"Un travail est en cours en ce moment dans le monde entier pour réunir des contributions qui peuvent être des contributions financières, des contributions en nature afin d’accélérer l’équipement de cette force (…) de pays parmi les plus pauvres de la planète", a déclaré Mme Parly au sujet de cette coopération entre les armées du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.
"De nombreux pays aux histoires et aux cultures très diverses ont déjà accepté de s’associer à cet effort et ici à Tokyo nous avons ensemble dit combien toute aide que le Japon déciderait d’apporter au G5 Sahel serait extrêmement précieuse", a déclaré la ministre, qui participe avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à des discussions dites 2+2 avec les ministres de la Défense et des Affaires étrangères du Japon.
Les 250 millions d’euros nécessaires au lancement de la force conjointe ont été largement réunis. Outre les 10 millions fournis par chacun des États membres du G5, l’Arabie saoudite a promis 100 millions d’euros, les Emirats arabes unis 30 millions, l’Union européenne 50 millions et les Etats-Unis 60 millions de dollars (sous forme d’aide bilatérale). Un sommet aura lieu le 23 février à Bruxelles pour attirer de nouveaux donateurs.
Mme Parly a dit avoir avec M. Le Drian évoqué auprès de Tokyo cette réunion de Bruxelles pour l’inviter à compléter son action en Afrique "déjà importante dans la contribution au développement de ces pays mais également par sa présence militaire à Djibouti". (afp)