"Il y a une seule solution, c’est la force. Il faut une force de dissuasion massive", a déclaré le porte-parole du gouvernement Ouattara, Méité Sindou, à l’hôtel du Golf d’Abidjan où le nouveau président désigné par la commission électorale et reconnu par la communauté internationale est retranché, protégé par des casques bleus des Nations unies.
Trois chefs d’Etat membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les présidents du Cap-Vert Pedro Pires, de la Sierra Leone Ernest Koroma et du Bénin Boni Yayi, qui avaient déjà tenté une médiation mardi dernier, seront de retour lundi dans la capitale économique ivoirienne. Faute de convaincre Laurent Gbagbo de se retirer, la Cedeao n’a pas exclu un "recours légitime" à la force.
"Après demain, c’est le dernier round de médiation (…) Après ça, les forces de la Cedeao doivent venir", a affirmé Méité Sindou.