La fuite, qui s’est déclarée mardi sur le site en eaux profondes de Bonga, dans le sud du Nigeria, a été arrêtée, à l’instar de la production de cette importante installation dont la capacité s’élève à 200.000 barils par jour.
Le directeur de l’agence nationale de détection et de réponse aux fuites pétrolières (Nosdra), Peter Idabor, a estimé que "c’est la pire marée noire depuis 1998", au Nigeria, faisant référence à un incident impliquant Mobil.
"Moins de 40.000 barils" auraient été déversés accidentellement dans l’Océan atlantique lors d’un transfert vers un tanker, a indiqué la compagnie anglo-néerlandaise.
Selon des activistes, des fuites bien plus importantes ont souillé sur terre le Delta du Niger, la région pétrolifère dans le sud du pays, premier producteur de brut d’Afrique.