"La Chine appelle les parties concernées à consentir des efforts conjoints pour appliquer le plan de sortie de crise de la Ligue arabe et chercher des résolutions à la crise syrienne à travers le dialogue", a souligné le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, M. Liu Weimin.
Le porte-parole de la diplomatie chinoise a également exhorté toutes les parties concernées à cesser la violence et à restaurer la stabilité et l’ordre dans le pays "le plus tôt possible".
Quant à d’éventuelles actions au niveau des Nations unies et du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Liu a indiqué que son pays "souhaite qu’elles aident à trouver une solution aux tensions en Syrie, à faciliter la résolution des conflits par le dialogue politique, et à maintenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient".
Le régime syrien avait accepté "sans réserves" le plan de sortie de crise de la Ligue arabe, visant à mettre fin à la répression dans le pays où les violences ont fait plus de 3.500 morts, selon l’ONU.
Mais Damas n’a pas tenu ses engagements de libérer les détenus, de retirer l’armée des zones urbaines, de permettre la libre circulation des observateurs et des médias, et de négocier avec l’opposition.
Pékin avait opposé, le 4 novembre dernier, son veto à un projet de résolution des pays occidentaux menaçant le régime syrien de mesures ciblées pour la répression sanglante des manifestations.
Mais quelques jours plus tard, Pékin a exhorté Damas à accélérer la mise en oeuvre des réformes, signalant un changement de sa politique de non ingérence dans les affaires du pays.