L’ambassadeur saoudien, Abdallah al-Mouallimi, et le diplomate qatari Abdulrahman Al-Hamadi, ont déclaré que les pays arabes tenteraient d’obtenir le soutien auprès des 193 Etats membres de l’ONU à l’Assemblée générale, où le droit de veto n’existe pas, au cours d’un débat du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient.
"Les pays arabes ont décidé mener l’Assemblée générale sur la situation en Syrie", a dit Al-Mouallimi devant le Conseil.
Al-Hamadi a souligné que la menace brandie par Damas d’utiliser des armes chimiques et biologiques "nous a encore plus fait regretter l’incapacité du Conseil de sécurité de gérer la crise syrienne de manière efficace".
De ce fait, "un groupe arabe à New York va à l’Assemblée générale des Nations unies pour s’attaquer à la menace sérieuse que représente la crise syrienne".
La semaine dernière, la Russie et la Chine avaient opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité, qui menaçait le régime de sanctions s’il ne cessait pas les violences.