Le quotidien s’est interrogé sur l’absence du Maroc de l’Union Africaine, sachant que le Royaume est l’un des premiers pays à avoir plaidé pour l’unification des pays africains, directement après son indépendance en 1956, et à batailler pour la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA).
“C’est une honte que le siège du Maroc à l’UA soit vide”, déplore la publication, en s’interrogeant sur le fait que l’Union n’ait pas corrigé jusqu’à présent cette situation “néfaste et malsaine”.
En dépit de l’injustice dont il a été victime, le Maroc “ne s’est pas enfermé sur lui-même et a fait montre d’un rôle actif dans le continent, dans le cadre de sa volonté de renforcer sa stabilité, à travers la mobilisation de ses forces de maintien de la paix au Congo, en Somalie, en Angola et ailleurs”, écrit le quotidien.
À ce titre, le journal cite la médiation du Roi Mohammed VI qui a été sanctionnée, en 2002, par une rencontre des chefs d’Etat du Libéria, de Guinée et de Sierra Leone, ainsi que la contribution du Maroc à la fin des affrontements sanglants au Libéria, au déminage en Casamance au Sénégal et au renforcement de l’unité du Mali.
S’agissant des faits ayant entraîné le retrait du Maroc de l’OUA, l’auteur a relevé que cette organisation a “remplacé un ayant-droit par un non-ayant droit et un pays qui a de la valeur par une entité de valeur inférieure”. Il a estimé qu’une majorité de sahraouis, y compris un grand nombre de rapatriés des camps de Tindouf, vivent au Maroc, à l’exception d’une minorité séquestrée dans les camps du “Polisario”
