Dans ce dossier africain longtemps éclipsé par le Mali, Paris est en position d’équilibriste: en première ligne compte tenu des liens historiques avec son ex-colonie et de sa présence militaire sur place, mais désireux d’impliquer l’Afrique et l’ONU pour tenter de régler une situation explosive à tous égards.
Pays parmi les plus pauvres du monde et en crise depuis des années, la République centrafricaine s’est enfoncée dans la violence et le chaos depuis la chute en mars du président François Bozizé, renversé par une coalition hétéroclite de rebelles, la Séléka, aujourd’hui officiellement dissoute.