La mise en place de ce document s’inscrit dans le cadre de la définition des prochaines étapes, l’objectif étant d’améliorer la performance des programmes ou de redéfinir les orientations et les priorités stratégiques de lutte contre ce fléau, première cause de décès au Gabon avant le VIH sida, a indiqué le ministre de la santé, Léon Nzouba.
Le ministre a, en outre, reconnu que l’apparition progressive du paludisme et la propagation de la résistance du plasmodium falciparum aux antipaludiques se sont aggravées ces dernières années, faisant état de plus de 36.000 cas de prévalence de l’infection au plasmodium en milieux scolaire et professionnel.
Pour sa part, le représentant de l’OMS à Libreville, Sambo Boureima Hama, a rappelé que le rapport mondial 2012 sur le paludisme relève que 90 pc des 660.000 décès dus au paludisme sont survenus en Afrique, où la maladie tue chaque jour un enfant.
Pour que la lutte soit efficace, les programmes doivent faire la promotion d’une couverture universelle des interventions afin que 80 pc de la population à risque bénéficie de ses interventions, a-t-il insisté.
Au Gabon, la malaria demeure la première maladie enregistrée lors des consultations en milieu hospitalier.