2012 : Hollande, un adversaire « pas très audacieux, pas très transgressif », se félicite Guaino


Henri Guaino par franceinter

Un candidat qu’il ne trouve "pas très audacieux, pas très transgressif".

"Tout adversaire de cette dimension est dangereux. C’est l’adversaire principal du candidat Nicolas Sarkozy s’il décide de se représenter", a-t-il concédé sur France Inter, au lendemain de la victoire de François Hollande aux primaires socialistes. "Je suis content de l’avoir comme adversaire (…) parce que c’est quelqu’un d’extrêmement prudent (…) finalement assez orthodoxe, pas très audacieux, pas très transgressif".

"Je ne crois pas que la modération soit en soi une vertu, a fortiori dans des périodes comme celle que nous traversons", a ajouté M. Guaino. "Je pense qu’une campagne présidentielle, ça se gagne d’abord sur ce que l’on a à dire aux Français avant de se gagner sur ce que l’on a à dire des autres candidats."

Le conseiller de Nicolas Sarkozy a repris à son compte les critiques formulées par l’UMP sur la stature de François Hollande. "Dire qu’il n’a pas de carrure internationale, c’est une critique davantage qu’une insulte. L’adversaire peut être critiqué", a-t-il estimé.

Henri Guaino s’est montré agacé de la large couverture médiatique offerte aux primaires socialistes. "Elles ont paru aux journalistes, ces primaires, plus importantes que la crise", a-t-il jugé.

"J’ai observé le week-end dernier que la rencontre Sarkozy-Merkel, (…) en pleine crise européenne, était moins importante pour les journalistes que le suivi en continu de la primaire socialiste."

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