Une révélation sur laquelle revient le Monde, à partir de l’annonce de sa démission, en étayant un historique tumultueux entre Wadah Khanfar et la dynastie régnante des Al-Thani sur l’orientation éditoriale de la chaîne télévisée, qui a vu sa notoriété exploser à travers le monde lors des révolutions arabes au début de l’année 2011.
Pour autant, un communiqué d’Al-Jazeera, relayé par le Washington Post, indique que Wadah Khanfar avait exprimé son souhait de quitter la chaîne depuis juillet, et son remplacement par le cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, membre de la famille régnante, avait été décidé il y a un mois «pour assurer une douce transition».
Quant à Wadah Khanfar, il a réfuté avoir imposé son propre agenda:
«Al-Jazeera a gagné la confiance de son audience en prêchant la vérité face au pouvoir et en canalisant les aspirations des peuples à la dignité et la liberté (…) On nous faisait confiance pour notre objectivité et pour être la voix des sans-voix.»
Le mystère reste entier, et cela divertit le principal intéressé qui se dit «amusé sur toutes les rumeurs autour de sa démission» sur son compte Twitter.