Ce volumineux document publié chaque année par le département d’Etat pointe en général les violations des droits de l’homme perpétrées par les gouvernements.
Mais l’édition 2014 a mis l’accent sur les "acteurs non étatiques", ce que Washington appelle "des organisations terroristes comme l’EI, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique, Al-Qaïda au Maghreb islamique, Boko Haram (ou) les shebab" somaliens.
"On se souviendra de l’année 2014 comme celle des atrocités commises par des acteurs non étatiques. La brutalité de ces acteurs est l’une des tendances notables" du rapport annuel sur les droits de l’homme, dont cette édition est rendue publique avec quatre mois de retard.
En dévoilant ce document, le secrétaire d’Etat John Kerry a souligné que les groupes islamistes armés n’avaient "non seulement aucune considération pour les droits de l’homme (mais) aucune considération pour la vie humaine. Point à ligne".
"Nous avons vu des groupes comme l’EI brûler vifs des êtres humains, décapiter de manière barbare des prisonniers, réduire des jeunes filles en esclavage et exécuter des innocents", a écrit le chef de la diplomatie américaine dans la préface du rapport.
La protection des droits de l’homme partout dans le monde est l’une des priorités de la diplomatie américaine.
Le département d’Etat s’en prend aussi aux pays traditionnellement visés par Washington: la Chine, l’Arabie saoudite, l’Egypte, l’Iran, la Russie ou encore l’Ethiopie.