Ce premier contingent est composé de 75 soldats guatémaltèques et huit Salvadoriens, et sera complété par l’envoi de troupes supplémentaires dans les prochains jours, a indiqué le porte-parole adjoint de la police haïtienne, Lionel Lazarre.
Ces forces viennent renforcer les effectifs de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) menée par le Kenya et ses quelque 400 policiers.
La violence des gangs, qui contrôlent selon l’ONU 85% de la capitale Port-au-Prince, ne semble pas faiblir depuis l’arrivée en juin des forces kényanes. Haïti est confronté à la violence endémique de gangs armés et à l’instabilité politique.
Deux journalistes et un policier ont été tués le 24 décembre dans une fusillade provoquée par des gangs, lors de la tentative sanglante de rouvrir l’un des principaux hôpitaux de la capitale.
Cet incident était survenu dans un contexte d’insécurité croissante à Port-au-Prince, où des attaques de gangs ont eu lieu dans plusieurs quartiers depuis plus d’un mois.
La mission actuelle compte quelque 400 policiers principalement kényans, avec aussi des Jamaïcains et Béliziens.