Venezuela : saisie de l’usine de General Motors

Depuis le 1er avril, le Venezuela traverse une crise politique et économique. Le pays vit au rythme d’immenses manifestations qui ont déjà fait huit morts. Par ailleurs, le constructeur automobile américain General Motors a indiqué jeudi avoir dû cesser ses activités au Venezuela et y licencier ses 2 678 employés, après la saisie de son usine et de ses véhicules par les autorités locales.

Mercredi, l’usine a été « saisie de façon inattendue par les autorités vénézuéliennes, ce qui a empêché la poursuite normale des opérations », a indiqué dans un mail à l’Agence France-Presse la porte-parole du constructeur au Brésil, Julia Bastos. Par ailleurs, « les voitures [de l’usine, NDLR] ont été confisquées illégalement », a-t-elle ajouté.

L’usine du premier constructeur américain au Venezuela a la capacité de construire 100 000 véhicules par an, mais se trouvait en réalité à l’arrêt alors que la crise économique du pays pétrolier a privé les entreprises d’accès aux dollars pour importer des pièces. General Motors était présent au Venezuela depuis soixante-neuf ans, comptant, outre son site de production, 79 distributeurs dans le pays employant 3 900 personnes.

L’entreprise offrira « très bientôt » une compensation à ses salariés licenciés, a précisé la porte-parole, indiquant que la saisie a eu lieu à la suite d’une décision judiciaire. General Motors « rejette fermement les mesures arbitraires prises par les autorités et prendra vigoureusement toutes les actions légales, au Venezuela et ailleurs, pour défendre ses droits », a-t-il indiqué dans un communiqué.

(Avec AFP)

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