Vallaud-Belkacem évoque « l’extrême gravité des accusations » pesant sur Sarkozy

Mardi, Mediapart a révélé des extraits d’une synthèse de police concernant sept conversations entre l’ancien président et son avocat Thierry Herzog. Mercredi, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a dit ce qu’elle pensait de ces dernières révélations : "l’extrême gravité des accusations et des soupçons qui pèsent sur l’ancien président de la République est telle que les commentaires maintenant doivent laisser la place à la vérité", a-t-elle déclaré lors de son point de presse hebdomadaire, à l’issue du Conseil des ministres. "Il faut laisser travailler la justice dans le respect des principes: séparation des pouvoirs, présomption d’innocence, droits de la défense, secret de l’instruction", a-t-elle encore souligné.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a réagi sur le même registre. "Si les faits sont avérés, ils sont d’une très grande gravité parce que les propos qui sont tenus traduisent, au-delà de leur violence à l’égard des juges, une conception des relations entre le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire qui est contraire à notre état de droit", a-t-elle affirmé sur i-Télé. "Nous sommes face à quelque chose qui est d’une gravité tout à fait considérable et qui va éclabousser la vie politique", a-t-elle ajouté. "Quand on voit que parfois à droite on fait part aujourd’hui de théories complotistes comme si c’était le gouvernement, la gauche, qui montaient de toute pièce tout ce qui se faisait dans le cabinet des juges, on voit que la réalité est bien différente et cela n’est pas digne d’un ancien président de la République", a également déclaré la ministre.

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