"Ma femme et mes deux filles sont à l’hôpital et les médecins assurent qu’elles sont toutes en bonne santé", a affirmé à l’AFP Anouar Zyadat. "L’opération qui permettrait de les séparer est impossible à réaliser en Palestine, mais des médecins nous on dit qu’elle était possible en Arabie saoudite", a ajouté l’homme originaire d’un village des environs, Bani Naïm.
Les deux soeurs Acil et Hadil, aussitôt placées en couveuse, partagent le même coeur et le même système sanguin, ont indiqué les médecins.
L’opération, ainsi que le voyage via la Jordanie –passage obligé pour les Palestiniens des Territoires occupés–, coûtent "très cher", a déploré ce père de dix enfants depuis la naissance de ses filles. "On ne sait pas qui pourrait nous aider, peut-être des particuliers, car aucune instance ne nous a approchés pour le moment".
De nombreux Palestiniens sont soignés à l’étranger, le plus souvent en Israël, pour des pathologies lourdes ou des opérations rares. Une grande part de ces transferts médicaux sont pris en charge par l’Autorité palestinienne.
Fin 2016, deux soeurs siamoises nées dans la bande de Gaza n’avaient pas survécu, faute d’opérations réalisables dans l’enclave sous blocus israélien depuis 10 ans.
afp