"L’intervention de l’Amérique sera un désastre pour larégion. La région est comme une poudrière. L’avenir est imprévisible", a déclaré Ali Khamenei selon Isna.
Se disant convaincus de la responsabilité du régime syrien dans l’attaque chimique du 21 août près de Damas, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne notamment se sont déclarés prêts à agir, non pas pour renverser Bachar al-Assad, mais pour le "dissuader" d’avoir de nouveau recours à des gaz toxiques.
L’Iran, soutien indéfectible de Damas, a multiplié ces derniers jours les mises en garde contre une intervention militaire de Washington et de ses alliés.
Mardi, le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehgan, a prévenu qu’en cas d’action militaire, "la sécurité et la stabilité de la région seraient menacées".
L’Iran a par ailleurs démenti mercredi la présence sur sonsol du président syrien Bachar al Assad.