Samedi, Barack Obama et ses conseillers à la sécurité ont passé au crible les différentes options dont ils disposent pour réagir à l’usage présumé d’armes chimiques de la part de l’armée syrienne, mercredi, dans la banlieue de Damas.
Une initiative militaire sous l’impulsion des Etats-Unis ne serait pas une "partie de campagne", a affirmé le ministre syrien de l’Information Omran Zoabi, cité dimanche par l’agence de presse officielle Sana.
"Une intervention militaire américaine aurait des conséquences très graves et créerait une boule de feu qui embraserait le Moyen-Orient", a-t-il ajouté, laissant par ailleurs entendre que les experts de l’Onu présents en Syrie ne seraient pas autorisés à se rendre sur les lieux du bombardement de mercredi.
Damas, a-t-il ajouté, "coopérera de façon significative et en toute transparence" avec les inspecteurs, mais n’autorisera aucune inspection préjudiciable pour la souveraineté nationale".
