"Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek", a-t-il souligné dans une interview sur les ondes d’Europe 1, relevant que cette agglomération constitue une concentration énorme de pauvreté et de chômage, où les services publics sont quasiment absents.
Le ministre français, qui s’est défendu de donner des leçons aux pouvoirs publics belges dans le traitement de cette problématique, a fait savoir que le gouvernement œuvre depuis les émeutes urbaines de 2005 en France à l’élaboration de politiques judicieuses, qui ont contribué à combattre l’extrémisme dans certains quartiers, où des prédateurs ciblaient une jeunesse vulnérable et fragilisée.
"Nous avons tous une part de responsabilité", a-t-il fait observer, pointant du doigt la baisse des moyens alloués à la police, à l’Education nationale, au monde associatif et à la mauvaise gestion de ces quartiers par la majorité précédente.