"Il ne s’agit clairement pas d’un attentat terroriste. Vraiment pas. Il s’agit d’un incident criminel", a déclaré à l’AFP Leo Dortland, porte-parole de la police d’Amsterdam, qui privilégiait la thèse d’un règlement de comptes.
Une personne est décédée et deux blessés, un homme et une jeune femme, ont été transportés à l’hôpital après que des coups de feu ont éclaté dans la rue Grote Wittenburgerstraat, à l’est du centre-ville d’Amsterdam.
La police n’a pas divulgué l’identité de la victime. Selon les médias néerlandais, il s’agit d’un jeune homme de 17 ans d’origine marocaine, tué près d’un parc de jeux pour enfants, devant une maison de quartier, où des enfants suivaient des cours de cuisine et de kickboxing.
Une vague de panique s’est rapidement répandue dans les rues de la capitale néerlandaise, très prisée par les touristes. Mais les premiers éléments de l’enquête ont rapidement permis d’écarter la piste d’un attentat.
Une vaste opération a été lancée pour trouver la trace du ou des auteurs des coups de feu, tirés par une arme automatique, selon des témoins choqués qui ont vu deux hommes encagoulés prendre la fuite après que sa victime est tombée à terre, ont rapporté des médias néerlandais.
En mars 2016, la tête d’un homme connu de la police avait été retrouvée à Amsterdam devant un bar à chicha associé aux milieux criminels de la capitale, au lendemain de la découverte de son corps dans une voiture brûlée. Il s’agissait alors d’une nouvelle phase dans la guerre que se livrent à Amsterdam plusieurs bandes criminelles, notamment impliquées dans le trafic de drogues, et qui a fait plusieurs morts depuis 2012.
Atlasinfo avec afp