Un ancien ministre libyen critique la position de l’Algérie face à la révolution en Libye
L’ancien ministre libyen des Migrations, Ali Richi, qui a rallié les camps des insurgés, a critiqué la position de l’Algérie face à la révolution contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
"Les positions officielles de certains pays "nous ont fait de la peine et de l’amertume", a-t-il affirmé, estimant que ces pays "se sont probablement trompés au niveau de l’analyse ou des enjeux. Nous leur donneront la possibilité de reconsidérer leurs positions", a relevé M. Richi.
Il a, d’autre part, exprimé ses remerciements à l’ensemble des forces politiques et populaires dans la région du Maghreb arabe, qui ont adopté des positions de soutien à la révolution en Libye.
M. Richi a, en outre, affirmé que la nouvelle Direction en Libye oeuvrera pour le rapprochement des points de vue et des positions des pays du Maghreb arabe dans le but de consolider ce groupement et pour que la Libye y devienne un membre "agissant et constructif", formant le voeu de voir des relations amicales et fraternelles s’établir entre les pays et les peuples de la région.
Dans ce sens, il a rappelé que le Maroc a toujours appelé à la réouverture des frontières avec l’Algérie et à la poursuite de la circulation des biens et des personnes entre les deux pays, espérant que ces frontières "soient rouvertes entre les deux pays frères, que la paix et la sécurité règnent et que tout le monde respecte l’intégrité territoriale du Royaume".