M. Macron a dit croire, à l’issue de sa double visite à Moscou et Kiev, à “des solutions concrètes pratiques” pour aboutir à une désescalade de la crise russo-occidentale qui s’est développée autour de l’Ukraine.
Le président Poutine “m’a dit qu’il ne serait pas à l’origine d’une escalade. Je pense que cela a son importance”, a-t-il expliqué.
Le président français a dit vouloir “séparer, à dessein” les “tensions accrues” dans les régions frontalières entre la Russie et l’Ukraine et les échanges entre Moscou et les Occidentaux sur l’Otan.
Selon M. Macron, la question de la désescalade dans la région “ne se réduit pas à la question de l’Otan” mais “recouvre d’autres sujets et un processus d’avancées très concrètes”.
Concernant le conflit entre les forces ukrainiennes et des séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine, une nouvelle rencontre des conseillers des dirigeants russe, ukrainien, français et allemand aura lieu jeudi à Berlin, faisant suite à leur précédente réunion fin janvier à Paris.