UE-Maroc: L’avancée des négociations sur un nouvel accord de pêche, « une excellente nouvelle », selon Rachida Dati

L’avancée rapide des négociations sur un nouvel accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc est "une excellente nouvelle", a déclaré mercredi l’eurodéputée et ancienne ministre française de la Justice, Rachida Dati.

Cette avancée, annoncée lundi par l’ambassadeur de l’UE au Maroc, Eneko Landaburu, "démontre une fois de plus la fiabilité du Maroc et sa flexibilité pour renégocier un accord qui bénéficie d’abord à l’Europe", a-t-elle affirmé dans un communiqué transmis à la MAP.

La députée européenne d’origine marocaine, qui s’était battue au Parlement européen, en décembre 2011, en faveur du prolongement du précédent accord de pêche, avait dénoncé "les raisons politiciennes qui avaient conduit à son rejet".

"Cet accord, en permettant à 120 navires européens de pêcher dans les eaux marocaines, faisait vivre des centaines de pêcheurs européens et des milliers de Marocains", a-t-elle de nouveau souligné, convaincue qu’un nouvel accord de pêche permettra de "rétablir une collaboration fructueuse".

A cet égard, l’eurodéputée rappelle que le Maroc, qui dispose d’un statut avancé avec l’Union européenne, est "un partenaire important et loyal pour l’Europe" et "il le montre à nouveau aujourd’hui".

Pour Dati, le Maroc "incarne un pôle de stabilité et un exemple en Afrique du Nord alors que des réformes importantes et visionnaires ont été mises en oeuvre par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au cours des dernières années".

De ce point de vue, elle considère que le nouvel accord de pêche devra "s’inscrire dans le renforcement global de nos relations politiques et commerciales", d’autant plus que dans un contexte international marqué par "la montée des intégrismes", le Maroc "est non seulement un modèle de stabilité mais aussi un espoir pour l’ensemble de la région".

"L’Europe peut compter sur le Maroc, son appui et ses conseils précieux. Un partenariat toujours plus étroit n’est pas seulement désirable pour l’Europe, il est devenu une nécessité", a conclu Mme Dati.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite