Les Vingt-Sept se sont entendus sur le principe d’un tel embargo et débattent désormais des modalités en vue de finaliser la décision à l’occasion d’une double réunion des ministres européens des Affaires étrangères et des dirigeants de l’UE le 30 janvier à Bruxelles.
"Il y a un large bouquet d’options envisagées pour le délai de carence, allant de un à douze mois", a expliqué l’un des diplomates, au lendemain d’une réunion entre experts européens qui n’a pas permis de faire avancer le dossier.
La Grèce, qui dépend très largement du pétrole iranien pour son approvisionnement énergétique, réclame que cet embargo n’entre pas en vigueur avant un an mais plusieurs pays, dont la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et les Pays-Bas estiment qu’une période de trois mois doit être un maximum, ont précisé ces diplomates.