Dans un communiqué, publié dimanche, l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité a indiqué que cette décision concerne tous les syndicats régionaux et de base relevant de l’Union, dont le syndicat de la sécurité du Président de la République et des personnalités officielles et le syndicat du District de la sécurité de Tunis.
Pour faire entendre ses revendications, l’Union a prévu une série d’action de protestation notamment le boycott du régime de travail douze heures par jour et de la campagne de vérification des vignettes des voitures à partir de jeudi prochain.
L’Union des syndicats tient le ministère de l’Intérieur pour responsable des "arrestations confuses" des cadres et agents de la sûreté intérieure dans le cadre des affaires de terrorisme.
L’Union des syndicats a, dans ce contexte, appelé l’union régionale de Sousse, à un mouvement de protestation, mardi prochain, à la suite de l’arrestation d’agents de la sécurité touristique dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Sousse, perpétré en juin dernier, qui a fait plusieurs morts parmi les touristes étrangers.
Le syndicat considère que "ces sécuritaires sont sacrifiés comme boucs émissaires pour camoufler les bavures de certains décideurs".
L’appel au port du brassard rouge intervient cinq jours après la tenue d’une séance de dialogue entre les syndicats des sécuritaires et des représentants de la Présidence du gouvernement au cours de laquelle a été réclamée l’amélioration des conditions sociales et matérielles des services de sécurité.