"Ces élections seront organisées dans les délais impartis et dans les meilleures conditions", a précisé Nabil Baffoun, membre de l’ISIE dans des déclarations à la presse.
Il a fait savoir que l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) n’a pas exprimé l’intention de renoncer à l’adoption du code des collectivités locales avant décembre prochain.
"Le gouvernement est déterminé à aller de l’avant dans le processus électoral à travers la création des tribunaux administratifs dans les régions et la publication des décrets relatifs aux élections", a-t-il soutenu.
Lundi dernier, huit partis tunisiens avaient appelé au report de ces élections, soulignant que "les conditions nécessaires sur les plans administratif, logistique et juridique ne sont pas encore réunies" pour l’organisation de ce scrutin.
Dans une déclaration conjointe, "Al Joumhouri", "Machrou3 Tounes", "Al Badil Ettounsi", "Afek Tounes", "Al Massar", "Al Watan Al Mouwahad", "Parti du Travail National Démocrate" et "Tounes Awalan" ont appelé le parlement à tenir une session extraordinaire pour combler les vacances dans la composition de l’ISIE et adopter le code des collectivités locales.
Ils ont exhorté le gouvernement à publier les textes d’application et à installer les instances judiciaires et financières régionales, à préparer l’administration et à prévoir des mécanismes de coordination entre divers intervenants dans le processus électoral.
Les signataires soulignent également l’importance qu’il y a de mobiliser les ressources financières nécessaires aux municipalités, conformément au nouveau code des collectivités locales, dans le cadre de la loi de finances 2018 et d’établir un échéancier pour chaque mesure avant l’appel officiel aux élections.
Ils ont, en outre, relevé leur disposition à négocier avec toutes les parties concernées pour garantir le succès des élections municipales n’écartant, toutefois, pas leur mobilisation pour le report de cette échéance politique au plus tard au mois de mars 2018.