"Trois personnes ont été tuées par balles et quatre arrêtées" dans plusieurs opérations lancées dans la nuit de jeudi à vendredi près de la capitale, a affirmé le porte-parole de la police nationale, Boy Rafli Amar.
14 bombes artisanales ont été saisies, ainsi que des armes et un kilo d’or, a-t-il précisé.
Les raids ont suivi une attaque à main armée contre une bijouterie, survenue le week-end dernier, et soupçonnée d’être destinée à financer des actes terroristes, a indiqué à la télévision le directeur de la police nationale Sutarman qui, comme beaucoup d’Indonésiens, n’a qu’un seul nom.
"Nous avons réussi à couper leur financement international. C’est pourquoi ils se mettent maintenant aux cambriolages", a-t-il déclaré, ajoutant que l’un des trois hommes tués est accusé d’avoir pris part au hold-up d’une banque à Sumatra (nord-ouest) en 2010.
L’Indonésie, pays musulman le plus peuplé de la planète avec 240 millions d’habitants, a été précipité dans sa propre "guerre contre le terrorisme" par les attentats de Bali en 2002 (202 morts).
Mais l’archipel n’a pas connu d’attentats majeurs depuis ceux qui avaient fait neuf morts en juillet 2009 dans des hôtels de luxe à Jakarta.