Trois cas suspects de la fièvre Ebola signalés au Mali

Trois cas suspects de la fièvre hémorragique virale Ebola ont été détectés au Mali et placés en isolement en attendant les résultats des analyses, a annoncé jeudi soir le gouvernement malien.

Sur les trois cas suspects, des prélèvements biologiques ont été effectués. Les échantillons prélevés ont été envoyés pour analyse au laboratoire de référence du CDC d’Atlanta, aux Etats-Unis. En attendant les résultats de ces analyses, les sujets ont été placés dans une unité d’isolement où ils reçoivent des soins appropriés. A l’heure actuelle, leur état de santé s’améliore, indique un communiqué du gouvernement.

Le gouvernement précise que le concept de cas suspect ne veut pas forcément dire maladie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola.

Depuis l’apparition de la fièvre Ebola en Guinée voisine, où la fièvre hémorragique a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes en quelques jours, le Mali a renforcé les dispositifs de surveillance épidémiologiques, notamment dans les villages frontaliers.

Les équipes socio-sanitaires déployées sont dotées d’équipements de protection individuelle et de médicaments pour la prise en charge de cas suspects. Un site d’isolement pour la prise en charge a été installé dans la périphérie de la ville de Bamako et d’autres sont en cours d’installation dans d’autres localités, relève le communiqué.

De même source on souligne que des actions concertées avec les autorités sanitaires guinéennes et ivoiriennes, visant à circonscrire l’épidémie, sont en cours.

Aussi, une équipe d’intervention rapide a été mise en place. Elle est chargée du suivi de l’évolution de la situation sur le terrain. Cette équipe rend compte à une équipe de coordination du département de la Santé et de l’Hygiène Publique. Les résultats de ses travaux sont portés à la connaissance du Comité interministériel de gestion des épidémies.

Le gouvernement rappelle qu’il faut éviter les déplacements non nécessaires vers les zones d’épidémie, appelant le personnel de la santé à respecter et à faire respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène et de protection individuelle indispensables à la prévention de la maladie.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, "la fièvre hémorragique à virus Ebola est l’une des maladies virales les plus virulentes connues chez l’homme". Il "se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés".

"Le virus Ebola se transmet également lors de la manipulation d’animaux sauvages (chimpanzés, gorilles, autres singes, antilope des forêts, chauves-souris frugivores) malades ou morts. La prise en charge repose généralement sur un traitement symptomatique", indique l’OMS.

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